Sunt in urma cu post urile si in plus o sa fiu scurta pentru ca scriu dintr-un tren de noapte de wi-fi ul lui Mihai abia reincarcat. Cateva poze de pe drumul intre Dong Van si Mao Vec. Jocuri de lumini, culori si relief cat cuprinde.

La route entre Dong Van et Mao Vec. Des paysages qui laissent rêveur.

Varianta romana mai jos.

On vient d’aller manger. ‘My friend comme sit with us’ a dit le manager qui etait en train de manger avec toute l’equipe. ‘We will make you taste some local wine’ il dit. On hesite, on veut manger tranquille puis on s’assoit. ‘On va juste boire une biere avec vous puis on ira s’assoir manger a cote’. On commence (enfin. Mihai commence) par gouter des oreilles de cheval grillées. Moi je laisse tomber, je goute des trucs verts non identifiés dans la soupe qui vient d’arriver. Puis le ‘local wine’ arrive. ‘ it’s good for the health and for being strong in bed’ dit le manager. Tout le monde rigole puis on goute. Bizarre arriere gout, encore une sorte d’eau de vie a base de riz avec des racines bizarres en train de macerer. Pas du tout du vin traditionnel. Puis dès que le verre et vide on nous ressert. Pour la petite fille du manager qui vient d’avoir 2 semaines, pour sa femme qui est belle, pour le cuisinier qui essaie d’apprendre l’anglais, pour les roumains, pour adele et la musique, pour apprendre les expressions en vietnamien. Plus une biere qu’on a eu le malheur de demander. On rigole et on commence a sentir l’alcool monter. Nous et les autres. On se fait inviter directement chez le manager au retour de notre circuit de 3 jours manger une specialité locale a base de peau de cochon car il vient d’apprendre que j’adore ca. Le monsieur a ma droite prend soin de jamais laisser nos verres vides et de nous apprendre des expressions en vietnamien qu’on oublie de suite. Le manager fini son programme a 20h-21h00, a 22h il ecoute ‘home’ avec nous et ‘cine iubeste si lasa’. Decidement, Ha Giang est accueillant et en plus parait qu’on est les premiers roumains qu’ils rencontrent. Je crois bien qu’on a bu de trop. Mais il fallait bien…pour sa fille 😉

Bun, la cina am fost invitati de manager la masa cu el si stafful. De ce nu, stam o bere si mergem apoi la o cina linistita. 2 ore mai tarziu si 7 pahare de ‘local wine’, sambata suntem invitati acasa la manager ca sa ii sarbatorim fiica de 2 saptamani si eu ma chinui f activ sa termin postul asta. Ah, si aparent suntem primii romani pe care ii vede in Ha Giang. Mai sa fie! Mihai out

Deja pour commencer, je veux remercier mon nouveau meilleur ami, le Nausicalm (enfin non, il arrive quand meme en 2eme position apres Google translate offline en vietnamien, genious stuff). Vous le connaissaisez deja peut-etre, il est discret, mignon avec ses petites billes blanches et extra efficace. Et ce n’est pas de la pub ;-). Sur une route de 6h en montagne dont un tier en chemin de terre boueux et fatigué, pendant que ma voisine de deriere etait bleu-verte a rayures grisâtres et en train de remplir les sacs plastiques du minibus, moi j’etait en train d’ecouter tranquillement la musique rock de Mihai avec des ecouteurs et admirer le paysage. Bon, j’avoue que a quelques reprises j’ai eu les paupieres tres lourdes et j’ai fini par perdre la bataille pendant une 30aine de minutes, c’est quand meme un antihistaminique a la base. Mais bon, le confort du trajet n’a pas de prix ( ceux qui ont le mal de transport compatiront).
Comme Mihai l’a dit plus tot, on est arrivé a Ha Giang, petite ville, point de depart pour des merveilles naturelles plus vers le nord a la limite avec la Chine.
Apres un repas copieux et un thé bien fort, sortie en amoureux pour voir la ville et essayer de trouver ‘le village thai’ du coin sur les recommandations chaleureuses du receptionniste. Alors, j’avais lu sur internet que ha giang n’etait quasiment pas touristique mais on s’attendait pas a un pareil accueil. Sur les quelques malheureux km parcourus a pieds, tous les enfants a velo rentrant de l’ecole nous ont dit ‘hello’ et fait bonjour de la main, tous les enfants en train de jouer et pleins d’adultes a moto ou a pieds qui nous ont au moins souri. Sans exagerer. Impossible de passer inapercus. Pour rajouter une couche, Mihai s’arrete pour observer un groupe de jeunes en train de jouer au volley qui se tournent tous pour dire bonjour et l’inviter a 2 reprises les rejoindre. Personne parlait un mot d’anglais au dela du ‘hello’ mais leur sourire et leur gentillesse a tous a ete tres surprenante, limite embarassante pour nous. Ca fait d’autant plus bizarre qu’ils ne demandaient rien apres, a la difference des gens de sa pa qui nous parlaient tous mais pour essayer de vendre leurs precieux produits d’artisanat. On se sentait un peu l’attraction du village de la meme maniere qu’eux devaient se sentir habituellement l’attraction touristique des europeens et etrangers en general. Allez voir le village thai on nous a dit. On ne l’a pas trouvé mais peut-etre que dans celui la on aurait ete sur pied d’egalite niveau observateur-observé. A sa pa il y avait quand meme invasion de touristes, on se sentait plus ‘legitimes’. Mais apres tout, c’est peut-etre juste moi, j’ai peut-etre encore un peu du mal a aller voir les ‘minorités’ un peu comme des curiosités de la nature.
Ceci dit, les gens des minorités sont magnifiques, gentils et habitués au touristes. Je me demande juste a quoi ils pensent que le touriste sort son gros appareil photo pour les immortaliser ( sans demander ).
Petites photos des environs de Ha Giang, petite ville mais grands sourires.